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Comment gagner à Lorcana ?

Sommaire

Lorcana est facile d’accès et les plus jeunes peuvent y jouer. Mais pour être bon, gagner les tournois ou monter au classement en ligne, il faudra maitriser beaucoup d’aspects et les meilleurs sont des joueurs incroyables. Je vous propose une liste de 10 conseils à suivre pour réussir à devenir meilleur. Si vous suivez la chaîne Youtube, vous avez vu que j’ai atteint le plus haut rang sur le jeu en ligne. Je vous donne les 10 astuces qui m’ont permis de monter et de gagner régulièrement à Lorcana. Bien entendu, cette liste est personnelle et chacun est libre d’ajouter en commentaire d’autres conseils.

Les images et exemples de l’article sont faits avec le chapitre 1 et 2 de Lorcana. Pour autant, les conseils restent valables même pour les chapitres suivants !

1- Optimisez les encres ne fait pas gagner.

Le premier conseil est basique mais il m’a fallu du temps pour m’en apercevoir. Il est inutile de chercher à utiliser un maximum d’encre chaque tour. Ce n’est pas parce que vous avez 4 encres au tour 4 qu’il faut absolument poser une créature à 4. Parfois, celle à 2 est plus appropriée ; parfois on ne joue rien…. Bref, il est inutile de vouloir absolument utiliser un maximum d’encres quand on joue, la victoire ne passera pas par cette stratégie. Selon votre deck et celui de l’adversaire, il y a plein de moments où c’est mieux de ne pas utiliser ses encres ou de jouer une carte qui coûte moins que le total dont on dispose.

2- Connaître les match-up et les cartes importantes pour gagner à Lorcana.

Lorcana est un jeu d’anticipation. Il faut sans cesse se demander ce que va jouer votre adversaire et essayer de savoir ce qui peut vous arriver. Le choix de la carte que vous allez jouer dépend systématiquement de la réponse que peut proposer l’autre. De fait, il faut absolument avoir une connaissance des cartes et combos potentiels qui peuvent arriver dans chaque couleur. Sans ça, on joue à l’aveugle et même le meilleur joueur du monde deviendrait nullissime s’il ne sait pas ce que l’adversaire peut jouer. Pour le chapitre 2, on a un exemple simple : si notre adversaire joue rouge, on sait qu’au tour 7 il peut jouer « Soyez prêts » et tuer toutes nos créatures. Autre exemple , si un joueur gris pose la fée clochette au tour 3, on sait qu’au tour 4 il est capable de jouer la grosse et de chanter « tuons la bête » faisant ainsi 3 dégats à tout le monde. En sachant que ça peut arriver, on évitera sans doute d’aligner plein de créatures sans défense, et on sait que jouer une créature avec 4 points de vie est intéressant.

Pour aller plus loin, il faut connaître ensuite les « match-up ». Cela signifie que votre deck aura des forces et des faiblesses totalement différentes selon le deck que vous affrontez en face. Si vous jouez contre un jaune/vert aggro, certaines de vos cartes seront très utiles. Mais si vous jouez contre un rouge/bleu contrôle, ces cartes peuvent s’avérer inutiles et ce sont d’autres qui seront meilleures. Chaque deck est constitué de manière à avoir plusieurs contres aux autres qui sont joués. A vous d’identifier clairement l’utilité de chaque carte selon la couleur de votre adversaire.

3- Jouer tous les decks !

Il est primordial de jouer quelques parties avec chaque couleur et d’essayer tous les meilleurs decks qui sortent. Sur les tournois ou en ligne, les joueurs vont tous jouer les decks populaires qui sont efficaces. En jouant un deck A, vous verrez rapidement ce qui vous fait perdre ou vous embête quand vous affrontez le deck B. Dès lors, en jouant le deck B, vous saurez quelles cartes utiliser si vous tombez contre le deck A. C’est la meilleure manière d’apprendre. Vous jouer un deck populaire, vous perdez et vous retenez ce qui vous a fait perdre. Ensuite, quand vous affrontez ce deck que vous avez joué plusieurs fois, vous saurez comment le contrer. C’est le meilleur moyen de bien maitriser tous les match-up et d’apprendre les failles et forces de chaque paquet : il faut tout jouer. J’en mets certains ici : les meilleurs decks à Lorcana.

4- Apprendre les forces et faiblesses de votre deck.

Dans la ligne du conseil précédent, il vous faudra ensuite aller plus loin dans la maitrise des cartes que vous jouez. Une fois qu’on connait les forces et faiblesses du deck adverse et qu’on peut anticiper les cartes et combos qui peuvent nous tomber dessus, il faut s’attacher à maitriser parfaitement son deck. Plus vous le jouerez, plus vous saurez comment gérer le timing et adapter votre partie. Avez-vous les bonnes cartes en main pour jouer confortablement la partie ? Vaut-il mieux temporiser et piocher des cartes ou accélérer en tentant de chercher du Lore ? Quelles sont les cartes de votre deck que vous recherchez etc…? Il vous faudra jouer plein de fois le même deck et apprendre vos erreurs pour maitriser ce conseil. L’idée est de réussir à gérer le timing et à identifier où vous vous situez par rapport au conseil qui suit.

5- Les 3 moyens de gagner à Lorcana : lequel choisir ?

Sauf deck ayant un objectif très spécifique ce qui est assez rare (faire défausser l’adversaire, gagner en épuisant le paquet adverse…), il y a 3 moyens de faire de la « Value » à Lorcana. Cela signifie de réussir à prendre l’avantage sur un aspect du jeu. Pour gagner, il faut réussir à identifier lequel des 3 est important durant votre tour de jeu. Cela peut changer selon le deck adverse, l’évolution de la partie, le tirage …. Les 3 possibilités sont :

  • Piocher des cartes pour ne pas être à court de choix.
  • Chercher du Lore en partant à l’aventure.
  • Combattre pour prendre l’avantage en créatures présentes sur le plateau de jeu.

Il est impossible de faire les 3. Il faudra choisir, et ce choix est déterminant. Les decks les plus simples à jouer n’ont souvent qu’un seul choix, c’est le cas des decks aggros qui vont chercher du Lore à 95 %. Mais sinon, il faut sans cesse jongler entre ces 3 principes et se demander lequel est le meilleur. Vous allez changer de l’un à l’autre selon la partie.

On peut voir un exemple ci-dessous avec un deck du chapitre 2. Minnie peut partir à l’aventure et gagner 2 Lores. Ce serait un bon choix si on était en fin de partie proche des 20 avec la possibilité de mettre la pression. C’est aussi bien si on a d’autres moteurs de pioche ou si on estime que l’on est pas pressé au niveau du timing. Mais elle peut aussi chanter la chanson « mes amis de l’au-delà » pour piocher 2 cartes. C’est un meilleur choix en début de partie et notamment si on a besoin de cartes clef pour contrer un adversaire qui a un deck permettant d’aller plus vite que nous en Lore. Enfin, si on l’avait en main, on pourrait jouer Merlin crabe pour permettre à Minnie de tuer une créature adverse. C’est un choix intéressant si on juge que l’adversaire aura du mal à rattraper son retard sur le plateau, ce qui nous permettra de chercher du Lore sur les tours suivants de manière efficace. C’est bien aussi si ça l’empêche de chanter une chanson.

A chaque tour, posez-vous la question de ce que vous cherchez entre ces 3 options puis essayer de jouer en conséquence.

6- Anticiper le meilleur tour possible de l’adversaire.

Avant chacun de vos tours et avant de poser la moindre carte ou de jouer une encre, imaginez-vous à la place de l’adversaire. Essayez de deviner quelle pourrait être son meilleur coup au tour d’après. Vous pourrez rapidement le faire si vous suivez les premiers conseils et apprenez les différents decks joués en ce moment. Personnellement, j’imagine d’abord qu’il a le meilleur tirage du monde et je me demande à quel point ce que je joue sera impacté s’il sort son meilleur coup.

Bien entendu, l’adversaire n’aura pas tout le temps la meilleure option, mais en procédant ainsi, vous évitez de jouer des phases de jeu susceptibles de vous éliminer. Si par exemple mon adversaire joue Rubis et a des Soyez prêt dans son deck, j’imagine que le tour 7 il peut tout détruire. Donc mécaniquement, j’évite de vider ma main et de poser toutes mes créatures juste avant. S’il les détruit, je n’ai plus rien et je perds. C’est simpliste mais ça vous montre comment réfléchir et éviter des erreurs grossières.

Plus vous jouerez, plus vous arriverez à éviter des pièges éliminatoires. Ensuite, vous pourrez poursuivre cette méthode en imaginant plusieurs mouvements possibles de l’adversaire, ce qui vous permettra de jouer le vôtre qui est le moins impacté. Vous pourrez aussi prendre des paris en supposant que l’adversaire n’a pas telle ou telle carte statistiquement, car certaines sont passées et vous identifierez des fenêtres plus ou moins risquées pour poser des cartes décisives.

7- Il faut être patient pour l’emporter à Lorcana.

Vous ne gagnerez pas sans être patient. Même en jouant aggro, il ne s’agit pas de poser plein de créatures et de les envoyer à l’aventure en mode boucherie. Il faut réfléchir à l’ordre de pose, au bon moment pour les envoyer chercher du Lore, à laquelle on encre ou pas… Sur les meilleurs joueurs, personne ne joue vite ! Ils réfléchissent à s’ils vont encrer ou non, quelle carte ils vont encrer puis ce qu’ils vont jouer et comment ils vont utiliser ou non les créatures présentes. Prenez le temps de considérer toutes vos options.

La patience doit aussi intervenir dans le jeu. Ne paniquez pas si l’adversaire sort une carte qui va chercher du Lore que vous ne pouvez pas gérer. Ce n’est pas une raison pour envoyer tout le monde à l’aventure ou jouer vite. Réfléchissez à vos options. Avez-vous de quoi la gérer dans votre deck ? Si oui, est-il possible de trouver les cartes pouvant gérer cela en piochant. Si non, est-ce possible de finir avant lui? Il y a de nombreux rebondissements dans une partie et il faut se battre jusqu’au bout en réfléchissant à chaque tour.

8- 50% de la victoire se joue au Mulligan à Lorcana.

Bon ok, j’exagère un peu avec mon taux de 50% mais le Mulligan (c’est la possibilité de jeter des cartes pour en repiocher avant le premier tour de jeu) est primodial. Déjà, il faut le gérer différemment selon le nombre de cartes non encrables que vous avez. Si vous ne pouvez pas jouer une partie parce que vous n’avez pas eu assez d’encres, c’est parce que vous avez été nul au Mulligan et non pas par manque de chance. On a des decks avec beaucoup d’encres (16 cartes ou moins non encrables) et d’autres plus risqués. Si votre deck comporte un risque, alors il faut absolument garder vos encres durant le Mulligan.

Ensuite, il faut connaître son deck et les meilleures cartes par rapport à l’adversaire pour faire un Mulligan correct. On retombe donc sur les conseils précédents qu’on utilise ici pour optimiser une variable supplémentaire. Certains decks nécessitent d’avoir des créatures dans l’ordre (coutant 1, 2, 3…). D’autres match-up obligent à poser absolument une créature au premier tour pour éviter la défaite et on va donc tout faire pour en trouver une dès le départ. Il est aussi possible que vous soyez très fort avec une carte particulière et que vous fassiez tout pour la trouver. Sur le chapitre 2, on avait le deck émeraude/acier défausse qui était populaire et le Mulligan consistait à tout jeter pour trouver Buckie qui permettait au deck d’être hyper fort. On a aussi le saphir/acier qui repose principalement sur le fait d’avoir la plume en forme d’arrête dès le départ. On va donc faire un Mullignan agressif pour la trouver. L’adversaire fera lui un Mulligan dans l’espoir de trouver une carte détruisant un objet s’il connait le match-up comme Benja.

9 – Pour gagner à Lorcana, il ne faut pas encrer n’importe quoi et surveiller ce que l’autre fait.

A Lorcana, vous devez montrer la carte que vous mettez en encre à l’adversaire. Cela ne sert pas qu’à vérifier qu’il ne triche pas. Vous pouvez en tirer des informations très importantes sur son deck si vous le connaissez bien. Un exemple simple est quand l’adversaire a des cartes très importantes dans son deck et très fortes mais qui coutent 3 à 6 Lore. On peut citer Stitch, La bête ou la fée clochette pour le chapitre 2 par exemple. Si vous savez que la carte est forte contre vous et que l’adversaire en met une en encre dès les premiers tours, c’est un énorme indice. Le plus souvent, c’est qu’il en a une autre version en main et vous êtes maintenant au courant. Plus rarement, c’est qu’il manque de cartes encrables et est obligé de sacrifier les bonnes. Il y a plein d’autres exemples ou intérêts : vous pouvez compter les cartes, anticiper les chances de sorties à la fin si vous avez bonne mémoire, savoir que certaines menaces n’existent plus… Faites attention aux cartes encrées et essayez d’en tirer une information.

BIen entendu, faites aussi très attention aux encres que vous placez. C’est un choix primodial et très impactant. Faites attention et vous verrez que vous encrez parfois un personnage au tour 1 ou 2 qui aurait pu vous faire gagner quelques tours après. C’est une erreur classique. Sachez aussi arbitrer entre mettre une créature ou la garder pour encrer. C’est particulièrement important pour les créatures qui coutent 1. Parfois il faut les jouer mais contre d’autres decks, il ne faut absolument pas les poser et les garder pour les mettre en encre. Nombre de défaites se jouent juste à ce niveau : vous mettez en jeu une carte au premier tour alors qu’il aurait fallu la garder pour la mettre en encre. Enfin, posez-vous la question chaque tour de savoir s’il faut vraiment mettre une encre ou non. Certains decks n’ont besoin que de 6 ou 7 encres, pas plus. Certains adversaires (deck défausse, deck hyper aggro), cherchent à gagner tellement rapidement que vous n’avez pas besoin de mettre plus que 4 ou 5 encres etc….

10- Capacité de calcul et lecture de l’adversarire.

Si vous maitrisez les 9 conseils précédents, vous serez déjà un excellent joueur capable de passer facilement au meilleur niveau en ligne (GrandMaster) et d’être bon en tournoi. Un excellent joueur gagne entre 60% à 80% des parties qu’il joue. Ensuite, il s’agira de réussir à calculer les diverses possibilités à plus long terme. Vous pouvez commencer par essayer d’anticiper ce qui peut arriver dans un tour. « Si je pose ça, qu’il pose ça, qu’il attaque, le plateau de jeu comprendra ces créatures et on aura chacun X Lore et X cartes ». Il y a déjà plein de possibilités différentes sur un calcul prévoyant un tour à l’avance avec diverses suppositions sur les cartes possibles. Imaginez maintenant que les meilleurs puissent faire ça à 2, 3 tours voire plus, tout en calculant pour chaque option les différentes probabilités d’être gagnant ou non. C’est un aspect qui se travaille un peu mais comme partout, il y a une petite poignée de joueurs qui seront bons naturellement.

On peut aussi noter que quand on joue en direct, la lecture de l’adversaire et de ses réactions est importante. Cela peut jouer beaucoup sur vos choix. On le voit aussi un tout petit peu en ligne dans le comportement de jeu mais c’est évidemment plus prononcé en direct. Un adversaire qui réfléchi, qui met du temps à jouer a sûrement plusieurs options possibles et différentes cartes jouables pour le tour actuel, c’est une information qui a de la valeur ! Si vous estimez gagner d’ici 2/3 tours et que l’adversaire joue vite en faisant tout pour piocher, c’est sûrement qu’il n’a pas la solution en main et cherche une carte spécifique : c’est sûrement le moment de tenter d’enfoncer le clou. Votre connaissance du jeu vous permettra ensuite d’analyser le comportement adverse pour en tirer une information pouvant s’avérer capitale pour gagner la partie de Lorcana.

Auteur
Thibault DIRINGER
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